La nuit du 28 novembre 1954, dans les faubourgs de Caracas, au Venezuela, vers 2 heures du matin...
Agrandir le planJose Ponce et Gustavo Gonzalès, au volant d'une camionnette, s'engageaient dans l'avenue Primera de Buenavista (déserte à cette heure tardive). Ils aperçurent alors, devant eux, environ 2 mètres au-dessus du sol, une sphère lumineuse d'un diamètre approximatif de 3 mètres.
Ils arrêtèrent la camionnette, en descendirent pour observer l'objet, et aperçurent un personnage devant la sphère... et Gonzalès ne put résister à l'envie d'essayer d'attraper l'être (ce qui explique peut-être la suite des évènements)...
Cependant, la créature, bien que très légère, se dégagea de son emprise et le repoussa brutalement. S'ensuivit alors un combat entre Gonzalès et la créature poilue, donc les mains étaient pourvues de griffes... Gonzalès s'empara de son couteau, mais la lame glissait sur la peau velue de l'être.
José Ponce, son compagnon, décida d'aller chercher de l'aide au commissariat, quand il vit surgir deux autres êtres portant des pierres et des mottes de terre, et courant vers l'engin lumineux toujours en stationnement. D'un bond léger, ils sautèrent à l'intérieur de l'engin.
L'un d'eux réapparut muni d'un tube cylindrique, produisant une lumière qui éblouit Gonzalès, tandis que son adversaire regagnait la sphère à son tour. Gonzalès fut paralysé pendant quelques instants et retrouva l'usage de ses membres à temps pour voir l'objet s'élever et disparaître.
Ils tentèrent de prévenir la police, mais on les prit pour des fous. Gonzalès affirma pourtant qu'ils sauraient bientôt qu'ils disaient la vérité.
Quelques jours plus tard, dans la nuit du 10 décembre, deux jeunes hommes firent irruption dans un poste de police, également vers 2 heures du matin, déclarant que les "Hombrecitos" (comme ils les nommèrent) avaient essayé de les attraper.
Ils portaient de profondes écorchures sur tout le corps. Un médecin leur administra des sédatifs, et ils racontèrent leur histoire :
Jesus Gomez et Lorenzo Flores chassaient quelque gibier en rase campagne, quand leur attention fut attirée par un objet lumineux en vol stationnaire un peu plus loin. Ils s'en approchèrent et se retrouvèrent face avec 4 "Hombrecitos" (petits hommes) couverts de poils...
Ils s'élancèrent aussi tôt vers les deux jeunes hommes. Ils attrapèrent Jesus Gomez et tentèrent de le traîner vers leur vaisseau, mais Lorenzo utilisa son fusil comme une massue contre l'un des nains (qui brisa l'arme en deux). Les êtres s'enfuirent alors, sans que la victime du coup ne semble en souffrir.
Les policiers se rendirent le lendemain sur les lieux, mais sans croire réellement à cette histoire.
Cependant, dans la nuit du 16 décembre, des jeunes gens, traversant en voiture le parc du Ministère, dans les faubourgs de San Carlos, s'arrêtèrent un moment... Jésus Paz ayant un besoin pressant à soulager. Il cria, ses camarades le rejoignirent juste à temps pour voir l'un des êtres velus s'enfuir.
Ce dernier sauta à bord d'un engin qui disparut rapidement.
Ce fut la dernière attaque des "Hombrecitos" du Venezuela...
Source :
Jacques Lob et Robert Gigi,
"Un nouvel épisode du dossier des soucoupes volantes : Ceux venus d'ailleurs" (Ed. Dargaud)